Sur quels critères s’opère la sélection dans le Master (notes, mentions, stages,…) ?
La sélection d’une candidature repose sur l’appréciation d’ensemble du dossier transmis et de l’audition du candidat. Les notes et les mentions obtenues sont évidemment prises en considération, de même que la motivation qui peut être appuyée par un ou des stages en lien avec le droit fiscal.
Faut-il avoir obtenu une mention pour intégrer le Master ?
L’obtention d’une mention ne constitue pas une condition d’accès au Master. Cependant, le processus est sélectif. N’avoir obtenu aucune mention durant son cursus ne peut que fragiliser le dossier de candidature. Comme pour tout concours, plus le nombre de candidats est important, plus le niveau d’exigence est élevé.
Comment est appréhendé le fait de passer le CRFPA en même temps que le Master ?
La vocation d’une formation universitaire est l’insertion professionnelle. Passer l’examen d’entrée au CRFPA ne soulève donc aucune difficulté. Bien au contraire. A l’étudiant, cependant, de parvenir à concilier les deux durant les premières semaines de cours pour lesquels la présence est obligatoire.
Est-il nécessaire d’avoir déjà étudié la fiscalité pour être admis ?
Il s’agit là d’une condition d’accès au Master. Une deuxième année de Master spécialisé en Droit fiscal requiert un minimum de connaissances juridiques dans ce domaine.
J’ai déjà effectué un Master 2 l’an dernier, est-ce problématique ?
Non.
Un niveau d’anglais minimum est-il exigé ?
Oui, la sélection des candidats tient compte de leur niveau en anglais. En effet, un des enseignements du Master est notamment dispensé en langue anglaise. Le niveau exigé est donc celui qui permet de suivre un cours sans difficulté de compréhension. Ce niveau sera vérifié lors de l’audition.
Y a-t-il un entretien de prévu et, si oui, comment celui-ci se déroule-t-il ? Quel type de questions seront posées (connaissances, présentation,…) ?
Sur la base d’une présélection sur dossier, les candidats seront auditionnés avant la période de vacances estivales. Il s’agira de mesurer la motivation du candidat à travers une courte présentation de sa candidature. S’agissant des questions, aucune n’est à priori exclue.
Combien de personnes sont admissibles ?
Répondre à cette question est difficile puisque le nombre varie nécessairement en fonction des dossiers de candidature déposés. Il paraît tout de même difficile d’aller au-delà de trois fois le nombre maximum d’étudiants susceptibles d’être admis, lequel est fixé à 30 pour des raisons purement matérielles. En 2019, sur près de 500 de candidatures, plus d’une cinquantaine ont été retenus pour une audition et 20 ont été admis.
Y a-t-il un nombre de places réservé aux étudiants du Master 1 de Droit fiscal de Paris 1 ? Si oui, dans quelle mesure ?
La réponse est négative. Il est cependant évident qu’avoir suivi une année de formation spécialisée en Droit fiscal témoigne de la motivation de l’étudiant et, sous réserve de ses résultats, de son aptitude à poursuivre en ce domaine.
Quand les réponses d’admissibilité et d’admission dans le Master seront-elles communiquées ?
Avant la période de vacances estivales. Le calendrier exact sera précisé chaque année sur le site internet de l’Université et sur ce site internet.
La formation est-elle adaptée pour passer les concours de la DGFIP ?
Le Master 2 de Droit fiscal est une formation de haute spécialisation dans ce domaine. Ses débouchés sont pluriels, y compris vers les concours des administrations fiscales. Il ne s’agit cependant pas d’une préparation aux concours. L’intérêt pour des étudiants intéressés par cette voie tient essentiellement dans le complément de connaissances dont ils vont bénéficier, la méthodologie de la recherche et les perspectives d’évolution une fois recrutés.
Quand débute et quand se termine l’année universitaire ?
L’année universitaire commence durant la deuxième quinzaine de septembre et s’achève avec la soutenance du mémoire à la fin du mois de juin, voire, au début du mois de juillet.
Combien y a-t-il d’étudiants par promotions ?
Le nombre est variable selon les années. La promotion 2019-2020 compte 20 étudiants. Celle de l’année précédente comprenait 21 étudiants. Ce nombre ne saurait, pour des raisons purement matérielles, excéder 30.
Le Master n’apparaît pas dans le classement SMBG. Déclassement ou désengagement ?
Désengagement. La décision avait été prise conjointement avec le Professeur Bernard Castagnède, alors directeur du Master, dès le mois de juin 2012. Cette politique est suivie également par les autres Masters juridiques de l’Ecole de Droit de la Sorbonne. Verser une cotisation d’un montant non négligeable pour intégrer un classement opéré par un éditeur privé n’a de sens que si l’on poursuit deux objectifs : permettre aux étudiants de bénéficier d’un outil fiable d’évaluation de la formation, et assurer une visibilité du diplôme. Or, il existe en France un organisme public national : l’AERES (Agence d’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur) dont la mission est précisément d’évaluer les Licences, Masters, écoles doctorales et centres de recherche. La dernière évaluation du Master est A ce qui est très satisfaisant, et le département Sorbonne-Fiscalité duquel il est l’émanation est évalué A+. Si l’on rajoute à cela le rattachement du Master à l’Ecole de droit de la Sorbonne, la visibilité semble suffisante. Celle-ci est d’ailleurs renforcée par le référencement du diplôme dans les moteurs de recherche et par l’existence du site internet de l’association des étudiants du Master 2. On peut certes toujours faire plus. La meilleure des publicités pour une formation sera cependant toujours celle des étudiants qui la suivent et des diplômés qui en sont issus.